Église Saint-Luc de Raon-l'Étape

	Grand Orgue de l'église Saint-Luc de Raon L'Étape
Localisation
Pays	France
Région	Grand-Est
Département	Vosges (département)
Commune	Raon L'Étape
Édifice	Église Saint-Luc
Latitude; Longitude	48° 24′ 28″ nord, 6° 50′ 39″ est
Facteurs
Construction	1931 par Joseph Rinckenbach
Restauration	1955 par la maison Rothinger
Relevage	1982 par Michel Gaillard
Caractéristiques
Jeux	44
Claviers	3 claviers de 56 notes et pédalier de 32 marches
Tuyaux	~2500
Rangs	75
Transmission	électro-pneumatique
Tirage des jeux	électro-pneumatique
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	Église Saint-Luc de Raon-l'Étape
	; Église Saint-Luc
Présentation
Nom local	Église Saint-Luc.
Culte	Catholicisme
Dédicataire	Luc
Type	Église
Architecte	François Grillot
Style dominant	Néoclassique
Nombre de dômes	1
Géographie
Pays
Région	Grand Est
Département	Vosges
Coordonnées	48° 24′ 29″ nord, 6° 50′ 40″ est
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L'église Saint-Luc est une église paroissiale située sur la commune de Raon-l'Étape, dans le département des Vosges en région Grand Est, construite en 1832.

Elle est l'une des deux églises de la ville, à la suite de la fusion de Raon-L'Étape et La Neuville-lès-Raon en 1947, l'autre étant dédiée à saint Georges.

Historique[modifier | modifier le code]

Une première église Saint-Luc, édifiée à l’extérieur de l’enceinte vers 1279, est détruite lors de la guerre de Trente Ans, puis reconstruite en 1437. Elle est remplacée en 1729 sur un nouvel emplacement, à côté de la mairie. Mais sa trop grande proximité avec la rivière la rend insalubre, elle est fermée en 1778, puis en 1809, et enfin démolie en 1832. L’actuelle église Saint-Luc de Raon-l'Étape a été construite sur les plans de l'architecte François Grillot entre 1825 et 1832, mais de l'autre côté de la rivière.

Elle est sérieusement endommagée lors des guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

En raison de ses nombreuses colonnades, elle est surnommée « petite Madeleine », en comparaison avec l'église parisienne de La Madeleine^[1].

L'église est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 19 décembre 1986^[2].

Elle fait partie de la paroisse Saint-Luc de Raon-L'Étape, du diocèse de Saint-Dié.

Description[modifier | modifier le code]

Le sol marécageux dû à la proximité d'un canal, a fait ériger la tour de l'église au-dessus du chœur^[1].

Elle est longue de 61m et large de 21m, pour une superficie de 1230 m² au cadastre^[3].

Vitraux[modifier | modifier le code]

Les vitraux actuels remplacent ceux brisés pendant la guerre. Ils ont été créés par l'atelier Georges Gross de Nancy, et ont été installés entre 1947 et 1953.

Vitrail de l'Esprit Saint dans l'oculus.
Vitrail de Saint-Luc, saint patron des peintres.

Le grand orgue[modifier | modifier le code]

I - GRAND ORGUE (56 notes)	II - POSITIF EXPRESSIF (56 notes)	III - RÉCIT EXPRESSIF (56 notes, 68 notes au sommier)	PÉDALE (32 notes)
Montre 16’ Montre 8’ Bourdon 8’ Gemshorn 8’ Flûte majeure 8’ Prestant 4’ Flûte 4’ Nasard 2 2/3’ Doublette 2’ Tierce 1 3/5’ Basson 16’ Trompette 8’ Clairon 4’	Bourdon 16’ Diapason 8’ Salicional 8’ Unda Maris 8’ Cor de nuit 8’ Flûte douce 4’ Quinte 2 2/3’ Flageolet 2’ Mixture 3 rgs Cromorne 8’ Voix humaine 8’	Quintaton 16’ Principal 8’ Flûte harmonique 8’ Viole de gambe 8’ Voix céleste 8’ Fugara 4’ Octavin 2’ Plein-Jeu 4-5 rgs Bombarde 16’ Trompette 8’ Clairon 4’ Basson-hautbois 8’	Flûte 16’ Soubasse 16’ Quinte 10 3/5’ Basse ouverte 8’ Bourdon 8’ Violoncelle 8’ Flûte 4’ Bombarde 16’
Accessoires : II/I en 16 et 8 ; III/I en 16, 8 et 4 ; III/II en 8 III en 4 (octave aiguë réelle) ; Annulateur III ;Tirasses I, II, III ; 2 combinaisons libres, actionnables par clavier ou appel général ; 5 combinaisons fixes (piano, mezzo forte, forte, Plein Jeu et Tutti) ; pédale de crescendo ; coupure pédale ; trémolo II et III.

L'instrument a été inauguré le 15 février 1931 par Gaston Litaize^[4]. Depuis, d'autres grands noms de l'orgue l'ont joué, tel Michael Matthes, François-Henri Houbart, Vincent Warnier, Pascal Reber, David Cassan.

Le clocher[modifier | modifier le code]

Pour « remplacer les cloches détruites le 21 août 1914, lors de l’incendie de l’église allumé par les Allemands », une commande est passée au saintier de Robécourt, Georges FARNIER, dès 1920. Environ 7,7 tonnes de cuivre rouge et d’étain sont chauffées à 1,200° et versées dans cinq moules pour la création du « Carillon de la Victoire ».


Cloche	Poids	Diamètre	Note
Le Bourdon	3.554 kg	1,774 mm	la
La plus grosse	1.389 kg	1,320 mm	ré
La seconde	979 kg	1,176 mm	mi
L'avant dernière	678 kg	1,047 mm	fa#
La petite	422 kg	880 mm	la

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} « Eglise saint luc », sur Lorraine Tourisme (consulté le 11 avril 2022)
↑ Liste du 7 avril 1987 DES IMMEUBLES PROTEGES AU TITRE DE LA LEGISLATION SUR LES MONUMENTS HISTORIQUES AU COURS DE L'ANNEE 1986 (lire en ligne)
↑ « Cadastre », sur www.cadastre.gouv.fr (consulté le 31 juillet 2023)
↑ La Semaine Religieuse du Diocèse de Saint-Dié, 55e année, n°8, vend. 20 février 1931, pp. 124-125 : « Puis, après sa bénédiction, le magnifique instrument, sous les doigts habiles de M. Litaize, aveugle, 2e prix du Conservatoire de Paris fit entendre ses premiers sons à la grande joie de tout l'auditoire ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annales de la Société d'Emulation du Département des Vosges, 1877, 466 p. (lire en ligne), p. 334-343

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la religion :
- Clochers de France
Ressource relative à l'architecture :
- Mérimée
« L'église Saint-Luc à Raon-l'Étape (88) », sur Petit Patrimoine

[:0-1] {a et b} « Eglise saint luc », sur Lorraine Tourisme (consulté le 11 avril 2022)

[2] Liste du 7 avril 1987 DES IMMEUBLES PROTEGES AU TITRE DE LA LEGISLATION SUR LES MONUMENTS HISTORIQUES AU COURS DE L'ANNEE 1986 (lire en ligne)

[3] « Cadastre », sur www.cadastre.gouv.fr (consulté le 31 juillet 2023)

[4] La Semaine Religieuse du Diocèse de Saint-Dié, 55e année, n°8, vend. 20 février 1931, pp. 124-125 : « Puis, après sa bénédiction, le magnifique instrument, sous les doigts habiles de M. Litaize, aveugle, 2e prix du Conservatoire de Paris fit entendre ses premiers sons à la grande joie de tout l'auditoire ».

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